INITIATIVE FOR PRACTICES AND VISIONS OF RADICAL CARE


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Initiative for Practices and Visions of Radical Care, fondée par Nataša Petrešin-Bachelez et Elena Sorokina, est née en région parisienne lors du premier confinement lié à l’épidémie de COVID-19. Johanna Fayau et simona dvorák les ont ensuite rejoint.

Formée sur la base d’amitiés et de liens professionnelles, l’Initiative se donne pour mission de réunir des recherches et des pratiques curatoriales et artistiques liées aux pratiques du soin, qui s'interrogent sur des problématiques associées à la solidarité et au care. La notion de care est de plus en plus explicitement liée à celle de solidarité et se situe à l'intersection de mouvements sociaux, antiracistes et écologiques.

Se positionnant comme une protection, plutôt qu’une contestation, elle souligne l'importance de prendre soin et d'être des garant.es, attentif.ves et bienveillant.es de nos sociétés comme écosystèmes. Faisant face à la crise du COVID-19 et aux mobilisations du mouvement Black Lives Matter, la France connaît l’une des discussions les plus vives sur les questions de racisme et de care en Europe. En effet, l'histoire française du colonialisme et de la discrimination raciale diffère considérablement de celles d'autres pays. Plusieurs institutions d'échelle modeste franciliennes ont entrepris, depuis de nombreuses années, un travail engagé consacré à l'ensemble de ces questions.

Nous souhaitons mettre en relation ces espaces essentiels sur le plan social et artistique avec d'autres travailleur.ses de l'art et publics européens et internationaux.

Nataša Petrešin-Bachelez et Elena Sorokina

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En solidarité avec l’Ukraine

9 mars 2022

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Parce que, comme l’a déjà dit l’artiste Nikita Kadan, « la visibilité peut sauver des vies », nous avons invité des artistes, des curateur.ices d’exposition et des cinéastes ukrainien.nes à faire entendre leurs voix pour témoigner de leurs situations, de leurs vécus, de leurs inquiétudes.

Cette rencontre répondait également à l’appel lancé par plusieurs groupes de professionnel.les de l’art et de la culture qui se sont mobilisé.es en solidarité avec l’Ukraine, et particulièrement auprès de la scène artistique, notamment les collectifs Beyond the Post-Soviet, Initiative for Practices and Visions of Radical Care, La Maison de l'Ours et Théo-Mario Coppola. Plutôt qu’un débat au sens traditionnel du terme, il s'agit d'une soirée sous forme de tribune, de séance d’écoute, d’assemblée solidaire.

Les intervenant.es
Oksana Andreieva (AntiGonna), artiste ukrainienne
Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en science politique. Ses recherches portent sur les sociétés post-soviétiques, avec deux axes principaux : les conflits armés et l’action protestataire. Elle travaille sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine depuis 2014.
Théo-Mario Coppola, curateur
Patricia Couvet, curatrice, collectif Beyond the post-soviet
Yulia Fisch, curatrice, collectif Beyond the post-soviet
Nikita Kadan, artiste en direct de Kiev
Alevtyna Kakhidze, artiste en direct de Kiev
Nikolay Karabinovych, artiste
Simon Khramtsov, artiste, designer et curateur au Musée d’art moderne de Kherson, Ukraine. Co-fondateur de Linza. Chargé de projet à la fondation
Polina Rayko en direct de l'Ukraine
Slava Mashnizkiy, directeur du Musée d’art moderne de Kherson, Ukraine. Fondateur de la fondation Polina Rayko (témoignage vidéo)
Borys Medvedew, artiste et architecte basé à Kiev
Sasha Pevak, membre du collectif Beyond the post-soviet
Lera Polianskova et Ivan Svitlychniy (témoignage vidéo), membres du collectif Sviter Art Group
Kateryna Radchenko, curatrice en direct de Lviv
Kristina Solomoukha, artiste ukrainienne et fondatrice du lieu d’exposition La maison de l’ours
Elena Sorokina, co-fondatrice de l'Initiative for Practices and Visions of Radical Care et curatrice

Modération
Sylvain Bourmeau, directeur de la revue AOC (Analyse Opinion Critique), producteur de l’émission La suite dans les idées sur France Culture

A écouter, lire et voir en français et en anglais sur Youtube. 

Crédits photographiques : Alevtyna Kakhidze